Wednesday, August 29, 2007

QUAND ON EST TORDU DANS LE BON SENS…(TEXTE HORS-SÉRIE)

Une femme… mmmm! Un mot rempli d’image. Me vient de suite l’idée de courbes sinueuse qui ondule le long d’une démarche précise et particulière à chacune. Une nuque délicate qui se cache sous la chevelure. Idéalement courte ou ramassé en chignon. Cette petite étincelle subtile qui se cache au détour d’un regard ou d’un geste quotidien. Ce petit minois, toujours particulier qui nous souri et nous rend témoin d’une beauté si précise et pourtant incomparable. C’est comme l’essence de vanille. C’est une question de subtilité. Une odeur avec l’aquelle on veut s’emplir les poumons afin de respirer à travers. Tout en sachant très bien que c’est perdu d’avance because que l’attrait tient de sa subtilité.

C’est peut-être la raison pour laquelle j’ai toujours eu le désir secret de m’envoyer en l’air avec une de mes profs. Beaucoup ont cet apanage de modestie bienséante, cette retenue qui donne envie de déchirer la froque avec ses dents pour y ressentir les vibrations de leurs chairs inexposés. Délicate par leurs non-mise à l’épreuve.

Pourquoi? c’est comme ça. c’est un challenge. Quel plaisir que celui de renverser les rôles d’autorités. Si en plus on peut faire ça dans la classe et usurper la fonction du lieu… génial. Mélanger les cartes, tâter de l’interdit, c’est le genre de truc qu’on se souvient quand on a un pied dans la tombe.

Y’a des journées comme celles-ci où l’on se sent comme un géant de fer. Blindé, tordu et frondeur. Connecté avec tout ce qui se déroule. J’ai les réflexes aiguisés, et je dégage une « vibe » très sexe et me sent tellement mâle que j’ai l’écume au bord des lèvres. « Today », c’est le jour de Bibi.

Quand mon chou chou de prof prend les présences, je la dévisage façon prédateur. Ça la fout tout mal, mais elle aime bien because elle sourit en baissant ses petits yeux lumineux. Les zigs autour ne remarquent rien, normal, c’est moi qui ne l’est pas aujourd'hui. Le cours commence et je n’entends rien, mon sang se la joue marteau piqueur de tempes, mon respire se fait de plus en plus fort et la nuque frissonne. Dieu de dieu, donnez-moi une armée à affronter que ça me ferait chaud au cœur. Je suis d’attaque. Je ne la lâche pas des yeux, comme un reptile, la seule chose qui bouge, ce sont mes narines. Que ça paraisse ou pas, rien à battre…

Comme elle essaie de bien faire son job, elle zieute tout le monde sauf moi, qui ai droit à de petits regards à la dérobés. Je suis choyé. Elle décide de me faire face et finit sa citation en me plombant les yeux.

C’est le moment ou jamais de faire un signe, ne jamais regretter de ne pas l’avoir fait. C’est le temps de lâcher-prise. Sans filet de sécurité.

Tandis qu’elle me regarde, je la déshabille des yeux. À hauteur de son bas ventre, mes narines se dilatent, je fais mine de lui sentir l’entrejambe. Mon regard se termine dans le sien. Elle a un peu de difficulté à enfiler une nouvelle phrase la pauvre. A quelque part, une fois tombées les barrières du puritanisme, c’est un chouette compliment que je viens de lui adresser. Elle ne sait pas quoi faire, alors je la laisse aller en clignant des yeux. Le reste du cours se déroule dans l’attente du départ de mes condisciples. Je sais que chronos va se payer un ralenti à en faire mentir les aiguilles de l’horloge. Je suis toujours hésitant jusqu’au moment où ma souris termine le cours prématurément. C’est une astucieuse, quelle belle façon de vider une classe rapidement! Je suis le seul étudiant à prendre son temps. Elle, ce n’est pas une étudiante….

Je me lève et me dirige vers elle. Son regard ne bronche pas de la table, elle est toute rouge. Faut être un zig pour ne pas voir l’opportunité de rodéo. J’approche mon museau de sa nuque, elle est toute chaude. Avec ma main, je plonge dans son corsage, le soutien-gorge ne tient pas la route, il est débordant de douceur aux mamelons dûr comme pendant l’hiver. Mes très chers mes fidèles, je peux vous garantir que le fond de l’air n’est pas frisquet lui. En expirant, elle se laisse tomber sur le dossier de sa chaise. J’ai pas envie de l’embrasser de suite, ça nous rapprocherait trop et c’est la distance qui m’allume. Je m’agenouille devant sa jupe qui me certifie du bon timing. Elle est à carreaux. Marrant non?

J’appuie mon visage dans sa chatte encore voilée par la culotte. C’est bouillant. Va pas falloir longtemps avant que sa mouille transperce le modeste coton destiné à demeuré anonyme. C’est le genre de truc qui me branche, l’inattendu. À ses soupirs, je sais que c’est réciproque. Quitte a me remplir le nez, je lève sa patte pataude et la repose sur mon épaule, d’une main, j’écarte le tissu et m’approche le museau au plus près possible, je sens son odeur, ses poils me chatouillent les lèvres, je reste à distance question qu’elle prenne compte de mon souffle chaud.

Quand ma langue lui sépare les lèvres, elle gémit. Bon signe. Ça coule de chaque côté façon fruit juteux. C’est épais et goûteux. Mon cœur s’emballe, je déchaîne le Molosse. J’ai l’impression d’être un chien qui se dispute un no-nos à lui-même. Sa deuxième cuisse me monte sur l’autre épaule. Elle ne peut pas retenir ses soupirs qui se font de plus en plus fort…

La table me gêne alors je rue et la propulse à un mètre, dans l’élan, j’ai oublié les roues de sa chaise qui nous fait entrer en collision avec le mur du tableau. Ça baise la subtilité, tant mieux!


Là, c’est un tantinet moins drôle, une étudiante entre en trombe dans le local. Elle est un peu déconfite. J’ai le visage luisant, mais je m’en cogne, mes yeux enflâmés font oublier le « gloss ». ma maîtresse aux yeux huis clos ne réalise pas encore le peut-être pépin. Toujours dans mon monde de volupté, je ne peux m’empêcher de lui dire :
— Joignez à nous si le cœur vous en dit!

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