Wednesday, August 29, 2007

AAAAAHHHHRRRGGG!

Bibi’s Back ! virulent comme la pression sanguine et chaud comme le foutre frais jetté. A quoi ça sert? à rien, sauf à se sentir better than ever. Like un géant affirmé comme le roc aux arêtes trop tranchantes pour le commun des mortels. Who care ? les fragiles, les pissous et les lopettes. Pour Bibi, que du neuf sous le soleil qui réchauffe les veines façon bains turcs.

Ce qu’il y a, c’est le printemps. Enfin, le soleil a une incidence sur ma dissidence. Il me chauffe le corps. J’en veux, ôtez-vous de mon chemin si vous ne supportez pas la lave qui découle de mon état de fusion saisonnière. Finit la came, Bibi est surplombé de soleil. C’est le genre de bastringue qui suffit. J’en veux, donnez-m’en!

Quand on est un guerrier, pousser le « aaarrg » ce n’est pas de la rage, de la haine ou quelque autre distorsion, c’est seulement que l’on sait que l’on est si petit et sans incidence pour l’univers, qu’on se sent obligé de lui crier la vigueur qui nous emplis les veines pour qu’il puisse nous entendre. Voyez, mes petits lapins, l’univers n’as pas besoin de nous, c’est le « contrario ».

Mais tout ce tintouin, c’est petits moments tendres sont très chouchou certes, mais ce n’est que la crinière de l’iceberg. Rien ne sera tout sans le sentiment d’exaltation. Ça, c’est de la « rumba ». voir les choses comme elles sont pour de vrai. Sans le filtre de l’attitude. Percevoir viscéralement le volume d’un détail, avoir le palais si plein d’une odeur, qu’on veut la happer pour la faire sienne. Vouloir s’emplir de ce qui nous entoure. Être en amour avec le coin du bâtiment à ma gauche parce que la couleur des briques et le relief de celles-ci sont si… vrais!

Y’a pas mieux que l’allégresse d’une réverbération de l’état et de la matière.

Putain, je ne me connaissais pas un don pour le « méta ». Physique ou langagier, pour moi, en ce moment c’est du pareille au même because que depuis que je vous fais la leçon, je n’ai pas bougé d’un poil, j’ai les mains ouvertes, les bras façon cordiale, les pieds vissés au sol et les larmes qui débordent de mes verres fumés façon torrent des mers chaudes. J’embrasse le coin de rue qui m’entoure et bénit le rayon de soleil qui force mes yeux à jouer de la paupière. Ce moment m’appartient. je le saisis et me réchauffe le cœur avec.

Je ne veux plus bouger, resté dans l’instant fatidique de la prise de conscience oisive et non monnayable. J’ai le cœur qui bat la chamade. le petit chat errant le sait et m’en fait la généreuse démonstration et me couvrant les jambes de son odeur. Il m’a accepté, moi un être humain, la chose la plus odieuse jamais conçue par la bisbille moléculaire. Lui, fidèle représentant de la nature, me reconnaît comme siens. Il n’a pas peur de moi, il me veut. Quel vibrant hommage d’un univers dont je n’aurais jamais suffisamment de synapse pour en comprendre toute la richesse. Je suis une montagne, l’espace de quelques secondes.

No comments: